BIXI : économie d’essence et protection de la planète!
Le vélo à péage, qui fait déjà fureur à Paris, à Lyon et à Barcelone, fait son entrée à Montréal, au Québec. Méthode simple, agréable et ô combien écologique d’explorer la ville.
La bicyclette est à Montréal, au Québec, ce que la gondole est à Venise. Pas étonnant que la métropole figure aux premiers rangs du palmarès 2007 des meilleures villes cyclables du globe établi par le magazine Bicycling. Au printemps 2009, cette chic ville aux accents français pourra se vanter encore plus de sa performance sur deux roues grâce à la mise en place d’un nouveau programme public de vélos en libre-service.
Similaire à ce qui se fait déjà à Lyon, à Paris et à Barcelone, BIXI (contraction de « bicyclette » et de « taxi ») offrira un service urbain de pointe. Ainsi, entre la mi-avril et la mi-novembre, les usagers pourront se prévaloir d’un laissez-passer quotidien, mensuel ou annuel qu’ils n’auront qu’à glisser dans l’une des 300 stations réparties dans la métropole pour libérer l’une des 3 000 bicyclettes à louer. Après avoir terminé leurs courses et autres flâneries, ils pourront tout simplement garer le vélo à n’importe laquelle de ces stations. Ce moyen de déplacement est si économique et si écologique que tous les autres modes de transport urbain, picoleurs d’essence, sembleront vite dépassés.
Les vélos à trois vitesses sont composés d’un cadre en aluminium et munis de lumières dynamo à l’avant et à l’arrière. Leur conception, ingénieuse, comporte de nombreux éléments étanches, à l’épreuve des intempéries et des mauvais traitements. Robustes, d’entretien faible, ils se sont classés au 19e rang des 50 meilleures inventions 2008 de la planète au palmarès du magazine TIME. En outre, leur système de radioétiquettes IRF permet de les repérer facilement. Les bornes de stationnement modulaires automatisées sont alimentées à l’énergie solaire et utilisent des technologies de communications sans fil. Vous pourrez également consulter le site Web de l’entreprise pour obtenir la disponibilité en temps réel d’un vélo à la station de votre choix.
Article rédigé par Margo Pfeiff avec la permission de la Commission canadienne du Tourisme
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