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Théâtre : Dans l'histoire du théâtre, c'est à l'époque grecque antique qu'apparaît le "theatron" (regarder, contempler). Il désigne alors l'hémicycle destiné aux spectateurs, un théâtre est donc à l'origine un lieu d'où le public observe un spectacle. À la renaissance, la signification s'étend non seulement à l'ensemble de l'édifice de spectacle, scène comprise, mais également à l'art dramatique. Ce n'est qu'après la période du théâtre classique que le terme désigne aussi la littérature écrite spécialement pour la représentation théâtrale
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Dossier : Le Festival d'Avignon
Le Festival d'Avignon, fondé par Jean Vilar en 1947, est incontestablement la plus importante manifestation de l'art théâtral en France, si l'on fait abstraction des remises ponctuelles de récompenses (Nuits de Molières, etc.). Cantonné à l'origine dans la prestigieuse Cour d'Honneur du Palais des Papes, le Festival n'a pas tardé à essaimer ses représentations dans une vingtaine d'autres lieux, la plus grande partie dans Avignon intra-muros (à l'intérieur des remparts), mais quelques autres plus « éloignés » : Chartreuse de Villeneuve-lez-Avignon (Gard), carrière de Boulbon (Bouches-du-Rhône), etc. Son audience internationale a progressivement attiré un nombre croissant de compagnies venant s'y produire spontanément. Depuis 1967/1968, indépendamment du festival officiel (Festival In), se tiennent des dizaines (des centaines, maintenant) d'autres spectacles -plus de 700 troupes inscrites en 2003- et 539 en 2004 (info du 29 juin 2004) (Festival Off). Depuis 1982, une association « Avignon Public-off » édite un programme eshaustif des spectacles proposés dans le « off ». Une autre structure "Carte Festival Off"propose depuis 2005 aux spectateurs l'achat d'une carte d'abonnement permettant d'obtenir des réductions sur les prix d'entrée, le produit de la vente des cartes financant un fonds d'action artistique. Depuis 2003, une autre structure, l'association « Alfa », fédère la majorité des salles et équipements culturels du off. Le festival se déroule habituellement pendant les trois dernières semaines de juillet. Pendant cette période la ville est totalement métamorphosée, les vingt théâtres d'Avignon ainsi qu'une quarantaine de sites aménagés pour la circonstance (écoles, chapelles, gymnases, etc.) proposent spectacles, débats, rencontres, expositions, consacrés au théâtre. L'éventail des spectacles présentés chaque année, festivals in et off confondus, a déjà plusieurs fois dépassé le nombre de 400. Il y en a eu plus de 580 en 2002. Sept cent cinquante étaient prévus en 2003, avant les annulations par les intermittents du spectacle -acteurs, techniciens…- qui se sont mis en grève pour protester contre la réforme de leur régime d'indemnisation Assedic. En 2004, au 30 juin, 539 troupes sont répertoriées pour donner 667 spectacles (au minimum, sans compter les spectacles de rue, etc.). Pour l'édition 2005, certains spectacles du festival in ont vu un grand nombre de spectateurs quitter leur place durant la représentation. Le Figaro lance la controverse dans la presse, jugeant dans plusieurs articles l'édition 2005 comme un « catastrophique désastre artistique et moral », tandis que France Inter parle de « catastrophe avignonnaise » et la Provence de « grogne du public ». Libération reprend la critique en des termes plus mesurés, défendant le festival ; tout comme le ministre de la Culture. Le site officiel du Festival d'Avignon : http://www.festival-avignon.com |
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