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    Le saviez-vous ? La première projection cinématographique payante eut lieu le 28 décembre 1895 au Salon Indien du Grand Café à Paris, avec notamment le film la "Sortie de l'usine Lumière à Lyon". Ce sont les débuts du cinéma commercial et de l'industrie cinématographique.


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    Dossier : Le Cinéma Quebecois

    Pendant longtemps, la seule culture libérée de tout impérialisme européen qu'a eu le Québec était populaire, et orale. Dans l'histoire de la culture québécoise les médias de masse (radio, cinéma, télévision) ont donc eu une tâche importante : celle de permettre l'établissement d'une culture collective unitaire autonome.
    Dans cette perspective, le cinéma québécois tient une place très particulière : un lieu de réussite artistique et d'échec relatif de communication avec sa collectivité. Car si le cinéma direct a été sans conteste l'espace artistique qui a su le premier et le plus fidèlement représenter la réalité populaire, ce n'est qu'au théâtre que la société québécoise aura le courage de voir un reflet de sa face, à travers l'œuvre d'un Michel Tremblay.
    Le cinéma québécois reste néanmoins un formidable révélateur de l'évolution de la société québécoise, de son oralité, de son développement et de l'émancipation de son élite à travers l'appareil de l'État, de ses capacités d'innovation, et plus récemment, de son désir d'intégration à l'ensemble Nord-américain.

    Les origines
    Montréal est la métropole économique du Canada à l'invention du cinéma. Le 27 juin 1896, six mois seulement après la naissance officielle du cinématographe des Frères Lumière, Louis Minier et Louis Pupier (en) [1] présentent quelques unes des premières bandes filmés dans cette ville. La première projection en Amérique du cinématographe Lumière a donc lieu à Montréal. Elle sera le début d'une tournée de 10 ans à travers le Québec pour ses opérateurs. Projectionniste dès 1902 Monsieur Ouimet [2] ouvrira son premier cinéma commercial permanent en 1906 sur la rue Sainte-Catherine, le Ouimetoscope. C'est le début de l'exploitation organisée du cinéma au Québec.

    Office national du film du Canada. (ONF)
    Le cinéma Québécois a été surtout florissant au niveau artistique dans les années 60-70. À l'époque les réalisateurs œuvrant à l'ONF jouissent après d'âpres luttes d'une grande liberté de création ainsi que des moyens techniques novateurs et performants (Michel Brault, Norman McLaren, Pierre Perrault).

    Un présent plus commercial
    Maintenant, le cinéma québécois tente une approche plus populaire avec son public grâce à des budgets plus grands et en utilisant des techniques éprouvées et diversifiées mais aussi, souvent, très personnelles. Ainsi, la part du cinéma québécois dans le box office national croit de façon importante: de 4% qu'il était en 2000, il réussit en 2005 à atteindre 20% (taux comparable à la France ou l'Australie.)

    Mais certains critiques croient qu'avec le temps, le cinéma québecois fonctionne de plus en plus selon le financement de l'État pour produire des films moins personnels et plus populaires, perdant, peut-être, de sa nature artistique, au fil des années.

    Cet avis n'est cependant pas partagé par tous. Le critique de cinéma Gilles Carignan du journal Le Soleil constate par exemple que les deux cinémas cohabitent et qu'"Un film comme La Neuvaine a trouvé son public, sans l'apport de grosses quincailleries commerciales, en partie grâce à l'intérêt décuplé ces dernières années envers les films d'ici." C'est ce qui lui fait dire que "Lorsque vient le temps de payer 12$ pour une soirée au ciné, le produit local est plus qu'une option, c'est un sceau désormais recherché. Doit-on s'en plaindre?". 1

    Cette opinion est partagée par le critique du journal Voir Martin Girard qui note, en donnant l'exemple de l'année 2005:

    "En 2005, le cinéma québécois a rempli son cahier de charge habituel en livrant son lot de blockbusters destinés à un large public (Le Survenant d'Érik Canuel, Idole instantanée d'Yves Desgagnés, Horloge biologique de Ricardo Trogi, Aurore de Luc Dionne, Maurice Richard de Charles Binamé) et son lot d'œuvres plus personnelles ou indépendantes (C.R.A.Z.Y. de Jean-Marc Vallée, La Neuvaine de Bernard Émond, Les États nordiques de Denis Côté, Manners of Dying de Jeremy Peter Allen, Petit Pow! Pow! Noël de Robert Morin, La Vie avec mon père de Sébastien Rose, Familia de Louise Archambault, Les États-Unis d'Albert d'André Forcier, Saints-Martyrs-des-Damnés de Robin Aubert)". 2

    Cette popularité est catalysée par la création en 1999 d'un gala télévisée récompensant le cinéma québécois, La grande soirée du cinéma québécois, où l'on remet les Prix Jutra.

    Par ailleurs, le succès du cinéma québécois est confirmé par l'accroissement de l'intérêt, de la représentation et du succès de ses films dans les événements et festivals, tant canadiens qu'internationaux. On tient pour exemple:

    La Grande Séduction de Jean-François Pouliot: Prix du public ("World cinema audience award") au Festival du film de Sundance; 13 nominations aux Prix Jutras, 11 nominations aux Prix Génies, présentation spéciale au Festival international du film de Toronto, film de clôture de La Quinzaine des réalisateurs à Cannes.

    Les invasions barbares de Denys Arcand: 3 prix Césars, 4 Prix Jutra, prix Lumière, prix du film européen, Prix du meilleur scénario et de l'actrice de soutien à Cannes, Oscar du meilleur film en langue étrangère.

    La face cachée de la lune de Robert Lepage: Prix FIPRESCI au Festival International du Film de Berlin, prix Génie du meilleur scénario, Meilleur film francophone au Festival International du film francophone de Namur, nominé pour le meilleur film au Festival International du film de Valladolid (Espagne).

    C.R.A.Z.Y. de Jean-Marc Vallée: Prix du meilleur film canadien au Festival international du film de Toronto, 4 prix dont "meilleur réalisateur" au Festival international du film de Gijon (Espagne), prix du jury au cinquième Festival international du film de Marrakech (Maroc), prix du public ex aequo au AFI Fest de Los Angeles.

    La Neuvaine de Bernard Émond: Deux prix au Festival international du film de Locarno y compris celui de meilleur acteur pour Patrick Drolet.

    1. Carignan, Gilles, La tarte a meilleur goût, Chronique "Contrechamp", Journal Le Soleil, Québec, 7 janvier 2006, p. G3.
    2. Girard, Martin, L'année C.R.A.Z.Y., Journal Voir, Montréal, 15 décembre 2005

    Box office des films québécois
    Top 10 en recettes (Recettes en millions de dollars canadien)
    1.Séraphin: un homme et son péché 2002 ~ 9 299 833 2.La Grande Séduction 2003 ~ 8 424 617 3.Les Boys 1997 ~ 6 990 925 4.Les Invasions barbares 2003 ~ 6 958 670 5.Les Boys II 1998 ~ 6 240 472 6.Les Boys III 2001 ~ 6 136 013 7.C.R.A.Z.Y. 2005 ~ 5 685 311 8.Aurore 2005 ~ 5 300 779 9.Camping sauvage 2004 ~ 4 357 561 10.Elvis Gratton II : Miracle à Memphis 1999 ~ 4 303 452 (Source: CINEAC en date du 13 octobre 2005)







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